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Superbe
voyage en Australie
Le voyage
d'une vie...
Lorsque le
groupe de 22 personnes arrive à Sydney - New South Wales
- à 7h20 du matin, c'est le printemps, le temps
est gris et la pluie menace. Ca ne nous empêche pas de
partir visiter Sydney et ses environs.
Beatrice,
notre guide, nous emmène sur le piton rocheux à l'entrée
de la baie de Sydney : "c'est par là que sont passés les
galions anglais qui amenaient des forçats en 1788, le
voyage depuis Londres durait 6 mois et là bas, vous avez
les restes des geôles...". Là, voyez vous, c'est la
seule plage de sable, idéale pour le surf, regardez moi
ces belles vagues...". Notre escapade australienne a
commencé très simplement comme ça !
Et voici
quelques photos de groupe et les commentaires qui vont
bien avec...
Sydney -
devant le célèbre pont et l'Opéra
cliquer
sur les photos pour les voir en haute définition et les
télécharger
tier
A midi, on
embarque sur un catamaran qui nous emmène sous le
Harbour bridge (le fameux pont de Sydney construit en
1932, 54000 tonnes - notre Tour Eiffel 7000 tonnes). Ce
pont est encore le plus large du monde aujourd'hui avec
ses 49 m, 2 voies ferrées, 6 voies routières au centre
pour les voitures, 1 piste cyclable, son arche
métallique culmine à 134 m. Puis nous passons à côté
d'un bateau de croisière. Celui ci mouille juste en face
de l'Opéra. C'est une belle balade-déjeuner dans la baie
de Sydney... Ensuite, nous visitons l'opéra construit de
1957 à 1973 et assistons à la répétition d'un orchestre
symphonique. De l'esplanade, on a une vue superbe sur
les gratte-ciel de la City, sur le Harbour Bridge et la
Sydney bay. Un petit tour dans le vieux quartier "The
Rocks" nous met en appétit. C'est là que débarquèrent
les immigrants venus d'Angleterre, d'Irlande, d'Ecosse,
de France, d'Italie, etc... Le soir, dîner dans un pub
au barbecue dans une taverne de "The Rocks", la célèbre
"Phillips foot". On mange beaucoup de viandes en
Australie et le "kangooroo" revient très souvent...
Petit crochet par l'opéra de nuit avant de retourner au
confortable Sydney Boulevard hotel, situé en plein
centre de Sydney.
Béatrice
nous explique pourquoi la capitale de l'Australie n'est
pas Sydney mais Canberra : cela est la conséquence d'une
rivalité féroce entre Sydney (5 millions d'habitants, la
plus grande ville d'Australie, capitale du New South
Wales) et Melbourne (4,9 millions d'habitants, capitale
du Victoria) plus au sud. Comme il était impossible de
les départager, les autorités ont choisi Canberra, ville
de 400000 habitants, située entre Sydney et Melbourne.
Sydney - sur
le côté de l'Opéra, connu dans le monde entier
Sydney - Le
"canapé de pierre" exclusivement réservé aux femmes
illustres...
En revenant
d'admirer le Harbour bridge et l'opéra de Sydney,
Béatrice
nous fait traverser le Botanic garden, histoire de nous
approcher de la base navale pour jeter un oeil sur le
porte-avions tout proche de la Marine australienne...
Chemin faisant, elle propose aux dames du groupe de
poser pour l'éternité, en s'asseyant sur "le canapé de
pierre" uniquement réservé aux femmes illustres. Inutile
de vous dire que les 14 femmes du groupe se sont
précipitées autour de
Béatrice
! les historiens diront le 10 octobre 2791, après avoir
retrouvé cette photo, qu'avec
Béatrice,
il y avait Lucie, Annick, Marie Laure, Catherine,
Catherine, Yvonne, Ghislaine, Jeanne Marie, Martine,
Dorothée, Martine, Geneviève et Eliane...
Le 11
octobre, on part en autocar dans les Blue Mountains, à
100 km à l'ouest de Sydney. En passant, une petite
visite du centre olympique, le site des JO de 2000 qui a
vu gagner Cathy Freeman, une aborigène rivale de Marie
José Pérec. Rappelez vous, Marie José est la française
qui a abandonné la compétition la veille des 400 m ! On
continue par un parc animalier où on peut admirer des
oiseaux multicolores, des koalas, des kangourous, des
dingos, etc... Les Blue mountains (1000 m d'altitude en
moyenne) tirent leur nom d'un phénomène curieux :
l'huile contenue dans les feuilles d'eucalyptus
s'évapore à cause du soleil ce qui forme un brouillard
bleu... La principale difficulté est de traverser les
Blue mountains. Plusieurs explorateurs ont essayé par
les vallées mais toutes se terminent par des falaises
verticales infranchissables. La solution était de passer
par la crête et c'est ce que fait le train Sydney -
Perth (4269 km) ou la route (Highway A1 - 3940 km).
D'ailleurs, sur la A1, nous croiserons plusieurs road
trains, ces camions très puissants qui tirent 3 longues
remorques pouvant mesurer jusqu'à 54 m de long et peser
142 tonnes. Les trains de pneus sont impressionnants !
Béatrice
nous invite à déjeuner au restaurant le "Bon ton". La
bière locale est bonne, le steak de kangourou aussi :
c'est assez proche du boeuf, finalement... L'après midi
est consacrée à la visite de Featherdale park avec un
voyage spectaculaire à bord d'un grand "cable car" qui
nous plonge soudain dans la gorge du Scenic world !
Descente vertigineuse à couper le souffle !
Béatrice
nous avait prévenu, il fallait s'accrocher... Tout en
bas, on voit l'entrée d'une mine de charbon. Béatrice en
profite pour nous dire qu'il y avait une gigantesque
forêt il y a des centaines de milliers d'années, que
l'ensemble a été bouleversé et que cela a formé des
couches de charbon dans de nombreuses régions
d'Australie. Retour en petit train puis en car pour
Sydney...
Ayers Rock -
Northern territories - Walpa Gorge
Après un vol
intérieur de Sydney vers Ayers Rock, pratiquement au
centre de l'Australie, nous débarquons dans le désert.
En fait, c'est plutôt une zone aride avec des pluies
annuelles comprises, selon les régions sud des Northern
Territories entre 0 et 200 mm d'eau par an. Ce n'est pas
beaucoup (Octeville sur Mer = 780 mm d'eau par an). Nous
sommes surpris de la couleur du sol déjà visible depuis
l'avion (A320 de Jetstar) : rouge brun, plus ou moins
foncé indiquant la présence d'oxyde de fer. On va voir
les "Olga Mounts" (600 m de haut en moyenne) avec leurs
formes arrondies très étranges. Nous nous enfonçons à
pied dans la Walpa Gorge (photo ci-dessus). Il fait
chaud, très chaud : 34°C, c'est assez brutal puisque 4
heures auparavant, nous n'avions que 18°C à Sydney, 2200
km plus à l'est. Le groupe est en pleine forme et va
jusqu'au bout de la randonnée de 5-6 km en suivant
scrupuleusement les recommandations de
Marcel,
notre nouveau guide...
C'est un grand spécialiste
des légendes aborigènes...
Ayers Rock -
Northern territories - Les "Olga Mounts"
Avant de
retourner à notre hôtel à Yulara, le Outback Pioneer
Hotel,
Marcel
nous amène à un "Sunset view point"
pour admirer le coucher du soleil sur la savane. C'est
l'occasion de boire une coupe de mousseux australien.
Délicieux et bien rafraîchissant, il fait encore 31°C,
l'atmosphère est même de plus en plus lourde. Forcément,
le ciel est de plus en plus bas et de plus en plus
sombre, les nuages noirs deviennent vraiment menaçants.
A peine le soleil disparaît à l'horizon et l'orage
éclate... Il pleut tout près et la pluie se rapproche.
Le ciel est zébré d'éclairs, les plus téméraires
prennent photos sur photos. Il y a des éclairs partout :
c'est magnifique... Les grosses gouttes chaudes
commencent à tomber, il est temps de monter dans le car.
Il fait nuit noire très vite...
Le lendemain
matin, on va voir le lever du soleil à côté du Ayers
Rock qui s'illumine progressivement. Puis on va de
l'autre côté du "rocher" de Ayers Rock (600 m de haut,
géologie différente des Olga Mounts et de Kings Canyon
qu'on verra demain). Nous suivons un étonnant chemin, la
Mala Walk, vers un minuscule étang au pied de la falaise
abrupte où croassent des crapauds locaux (ils ne
chantent pas du tout comme les nôtres).
Marcel
nous fait observer les curieuses rayures dans la roche
causées par l'érosion. Ces lignes plus ou moins
profondes et toujours parallèles sont vraiment
surprenantes car on ne voit ce phénomène qu'ici !
Ayers Rock -
Northern territories (centre de l'Australie) - Kings
Canyon
Après
direction le "Kings Canyon", une autre formation
géologique située environ 50 km plus loin. Nous en
profitons pour faire une sympathique balade au fond d'un
canyon pas très profond mais très marqué par des strates
et des rochers en équilibre plus où moins instable.
Certains d'entre nous font connaissance avec de gros
lézards presque familiers. J'en filmerai même un en
train d'attraper une mouche... Le soir, on fera étape au
Kings Creek Canyon (creek veut dire ruisseau). On
partage un dîner BBQ (barbecue) avec différentes pièces
de boeuf grillées et on dort sous la tente après avoir
pris une bonne douche fraîche dans une installation
commune. C'est assez spartiate... Mais croyez moi, ça
fait du bien car la température est encore de 34°C ! Le
Kings Creek Canyon est au départ une ferme gigantesque
(ici on ne dit pas ranch comme aux USA mais "station" ou
"farm station") de 145000 km², c'est le quart de la
superficie de la France, c'est une immense ferme où on
pratique l'élevage. Les troupeaux de bovins sont en
liberté, on leur rend visite en hélicoptère. On a
l'occasion de voir un de ces road trains spécialisés
dans le transport d'animaux vivants. Derrière le
tracteur, il y a 3 longs semi-remorques accrochés l'un à
l'autre. Le nombre de roues est impressionnant.
Marcel
nous dira que ces ensembles routiers roulent couramment
à 100 km/h. Ils pèsent une centaine de tonnes. Il faut
1,5 km pour lancer l'ensemble et 300 m minimum pour
l'arrêter ! Les conducteurs de tels engins sont très
fiers de leur métier et parcourent couramment jusqu'à
300000 km par an...
Ayers Rock -
Northern Terrotories - Kings Canyon summit
Après une
bonne nuit tout près de 2 ânes et d'une dizaine de
dromadaires, on retourne à Kings Canyon : cette fois,
c'est une randonnée matinale qui nous fera faire le tour
du célèbre canyon. Pour certains, c'était dur bien que
le soleil ne soit pas encore très haut dans le ciel : il
fait bien chaud déjà (28°C) ! De là haut, on voit très
bien les strates du grès rouge qui compose le site
d'environ 300 m de hauteur.
Marcel
nous rappelle qu'autrefois il y avait la mer, qu'au fond
différentes couches de sable se sont déposées, ce qui
explique la stratification. Là dessus, d'autres
sédiments sont venus se déposer, le sable a été très
fortement comprimé et s'est transformé en grès rouge car
riche en fer... Et la mer est partie ! Au fond du
canyon, on distingue plusieurs points d'eau ce qui
explique l'existence d'une forêt luxuriante en
contrebas.
Direction
Alice Springs, une ville étonnante de 160000 habitants.
Les aborigènes y sont nombreux.
Marcel
nous apprend que ces indigènes australiens parlent
environ 2000 langues, toutes différentes l'une de
l'autre. Ils ont donc beaucoup de mal à se comprendre
lorsqu'ils ne sont pas du même coin. Parler l'anglais
améliore les relations. Nous visitons la base du "Royal
flying doctor service" crée en 1928 par John Flynn.
D'ici partent les avions avec médecin et équipement
médical pour aller porter assistance à la population
dans un rayon pouvant atteindre 1500 km. Il y a une
trentaine de bases comme celle d'Alice Springs dans tout
le continent australien (7,7 millions de km², 15 fois la
France, 4100 km d'est en ouest et 3700 km du nord au
sud)Alice Springs est sur la route Darwin - Adelaïde
longue de 3028 km et se trouve à 1500 km de Darwin. Nous
verrons des avions de 1930 à côté d'avions modernes. Les
équipements radio de 1930 voisinent ceux de 2015...
A Alice
Springs, nous visitons également The school of the air.
Ce n'est pas une école pour apprendre à piloter des
avions comme on pourrait le penser mais une école par
correspondance pour les enfants habitant à plus de 50 km
d'Alice Springs. En français, on pourrait traduire par
"école par les ondes radio". Là aussi, l'Australie a
développé un outil remarquable puisque les enfants qui
apprennent ainsi ont globalement un niveau supérieur
d'environ 15% par rapport aux élèves qui vont à l'école
de leur quartier. Bien sûr, les parents doivent
s'équiper d'un matériel radio émission réception plus ou
moins performant, largement subventionné par l'état.
Mais ce matériel ne leur appartient pas. Certains
enfants habitent à 700 km d'Alice Springs !!
Cairns -
Queensland - Attente du bus pour la Rainforest
Un Boeing
717 nous amènera d'Alice Springs à Cairns, 1500 km, au
bord de l'océan pacifique. Il ne fait plus que 29°C.
Isabelle,
notre troisième guide nous accueille avec un large
sourire. Après la visite d'un beau jardin botanique avec
des fougères géantes, nous allons nous promener sur le
bord de mer : dommage, il n'y a pas de plage, pourtant,
le rivage est plat et à marée basse, la mer se retire
assez loin. Nous dormons à l'hôtel "Pacific". Superbe !
Personne ne regrette les tentes de la "Kings Creek
Canyon station"...
Cairns -
Queensland - La plage de Cooya Beach
Mardi 16
octobre, en route pour Cooya Beach, environ 50 km au
nord de Cairns. Là,
Isabelle
nous présente Kim, un jeune papa de 4 enfants, aborigène
du clan Kuku Yalangi. Il va nous servir de guide local
et nous parler de sa plage et de sa mangrove. Les
crocodiles marins ne sont pas loin ! Il y a plein
d'oiseaux qui nichent et se reposent dans la mangrove...
On reprend le car, direction Port Douglas, une station
balnéaire appréciée de Bill Clinton, ancien président
des USA. Il dînait dans un restaurant quand le drame du
11 septembre 2001 à New York, avec l'effondrement des
Twin towers, est survenu. Dans l'après midi, on va voir
Hartley's crocodile adventures. Dans la grande pièce
d'eau, une bonne vingtaine de crocodiles que nous
rencontrerons, l'un après l'autre, lors d'une balade en
bateau. Les sauriens s'approchent de nous de tous côtés.
C'est saisissant ! angoissant même... Y a pas à dire,
c'est pas sympa, un crocodile. Le plus grand mesure 8 m
de long. Lorsque son nourrisseur lui lance un poisson,
il ouvre grand sa gueule, c'est impressionnant, surtout
la rangée de dents acérées... Quand il la referme, cela
produit un fort bruit de claquement.
Isabelle
nous dit que le crocodile nous voit moins bien si on est
pile dans son axe, par contre, si on est sur les côtés !
Quand je pense que certains ont acheté des t-shirts au
Night market de Cairns avec un énorme crocodile sur la
poitrine, la gueule grande ouverte...
A Hartley,
il n'y a pas que des crocodiles, on y trouve aussi des
koalas, des oiseaux (perruches et perroquets), des
kangourous. Ces derniers sont à ce point familiers
qu'ils mangent dans la main des enfants. On peut les
approcher de très près, ils ne sont pas farouches. On
peut voir les petits qui sortent la tête de la poche de
leurs mères. C'est attendrissant ! Le soir, dîner au Raw
prawn (la crevette sauvage) tenu par une jeune française
! Elle nous a gâtés... Il y a de nombreux français
installés en Australie, c'est un pays neuf,
Isabelle
nous apprend que le taux de chômage est parmi les plus
bas du monde, les salaires sont élevés, la vie y est
très agréable...
Cairns -
Queensland - Isabelle explique la forêt tropicale
Mercredi 17
octobre, départ en catamaran pour la "Great barrier of
reef", la grande barrière de corail. Nous allons passer
la journée sur l'eau du Pacifique et ainsi admirer
plusieurs récifs à environ 60 km des côtes. Pas de vent,
la mer est plate. Pour beaucoup, ce sera la balade
aquatique en nageant avec un tuba pour regarder les
poissons multicolores, les tortues, le corail. Ma-gni-fi-que
! Su-bli-me ! Nous sommes bien encadrés, la sécurité est
primordiale... On y passe des heures, le soleil frappe
dur, forcément, l'indice UV est à 11, du jamais vu en
France ! Le déjeuner à bord est très sympa, la bière là
aussi est bonne... Le soir,
Isabelle
nous emmène dîner de grillades au Churrasco.
Cairns -
Queensland - En route pour le Skyrail
Le
lendemain, on monte à 700 m d'altitude grâce au Skyrail,
une sorte de téléphérique avec des cabines pour 4-6
personnes qui nous promènent sur 12 km plus haut que la
cime des arbres. Nous sommes sous les tropiques, la vue
s'étale à perte de vue sur ce paysage luxuriant, un
véritable paradis vert mais qui cache paradoxalement des
arbres étranges : avez vous jamais entendu parler du
figuier étrangleur ? Pour savoir ce que c'est, je vous
invite à venir à la rétrospective qui sera organisée par
le CJO dans la deuxième quinzaine de mars 2019. Au cours
de cette soirée, on vous montrera des photos et des
vidéos sur ce fantastique voyage en Australie et vous
saurez tout sur les figuiers étrangleurs... Déjeuner à
Kuranda avec un gâteau au manioc au dessert. On revient
par un petit train circulant sur une voie métrique avec
des wagons datant de 1930. Les locomotives à vapeur de
l'époque ont laissé la place à 2 locomotives diesel. 2
machines pour tracter ou retenir les 13 wagons, ce n'est
pas de trop. Le paysage autour de nous est grandiose, il
y a des gorges, des cascades, 14 tunnels, des déclivités
dans tous les sens, ça grince de partout, surtout au
passage des ponts faits de poutrelles métalliques. On
voit le vide entre les traverses... C'est ex-tra-or-di-nai-re
! On dîne au restaurant "Ochre", ocre en français, c'est
sur le port des yachts, la marina de Sydney. Vue la
couleur des terres de l'Outback, il porte bien son nom.
Là, nous sommes servis par un français du Jura...
Toutes les
bonnes choses ont une fin... Le 19 octobre,
Isabelle
nous conduit à l'aéroport de Cairns. On est tous
silencieux ! La nostalgie s'installe déjà... La belle
aventure en Australie, c'est fini !
19 octobre,
un avion (Boeing 737) nous ramènera à Cairns après un
vol de 3 heures. De là, nous retrouverons le vol Qantas
QF1 (Airbus A380) pour Londres avec escale de 2 heures à
Singapour (Sydney-Singapour = 8 heures, Singapour-London
= 13 heures), histoire de mettre un peu de kérozène pour
franchir les 11500 km qui restent. Pendant le vol, j'ai
le temps de regarder plusieurs films, dont un en version
originale en anglais : Gone with the wind (Autant en
emporte le vent en français). J'ai aussi le temps de
jouer aux échecs, aux dames, à Othello. Ainsi, le vol ne
nous semble pas trop long. Une fois arrivé à Londres, le
groupe fait l'objet d'un contrôle de police
particulièrement approfondi. Plusieurs ont dû vider leur
bagage de cabine, se déchausser, passer et repasser aux
rayons X. La fouille était poussée et les agents, qui
nous contrôlent, nous regardent avec un air
particulièrement soupçonneux que les 22 personnes du
groupe ne sont sûrement pas prêtes d'oublier... Bon,
d'accord, notre sécurité est à ce prix ! De Londres,
nous nous envolons pour Paris à bord d'un Airbus A319
d'Air France. Ca nous semble bon d'entendre parler
français !
Trajectoire
réelle suivie par notre A380 lors de son approche et de
sa finale pour London Heathrow airport
(double
hippodrome suivi d'une manoeuvre en S pour prendre son
tour, l'aéroport étant déjà fort encombré à 7 heures
locales du matin)
Route
Londres Paris suivie par le A319 d'Air France
C'était
vraiment un très beau voyage !
Photos :
Alain
Catherine
Daniel
Eliane
Jean Marc
Jean Marie
Marie Laure
Martine
2
vidéos :
montage en cours
Comme
indiqué dans le texte, une rétrospective sera organisée
le vendredi 22 mars 2019 à 18h30 (salle à confirmer).
Chaque
participant sera invité à apporter son album photo, son
film vidéo pour une projection.
La soirée se terminera
par un repas pris tous ensemble, chacun ayant pris le
soin d'apporter son panier repas...
Cette
rétrospective sera ouverte à l'ensemble des adhérents du
CJO...
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